Côté jardin
La période la plus propice au développement des pucerons est principalement le printemps jusqu’à l’automne. Le puceron est le mal aimé au jardin parce qu’il occasionne de gros dégâts sur le végétal : déformation, décoloration et chute prématurée des feuilles, dessèchement des pousses et formation de la fumagine.
Le cycle normal débute par la ponte de l’œuf qui passe ensuite par quatre stades larvaires. Il faut savoir que plusieurs espèces sont vivipares, ce qui veut dire que les femelles ne pondent pas, mais donnent naissance directement à de jeunes pucerons.
Le puceron se nourrit en grande quantité de la sève des plantes. Il préfère largement les feuilles et les jeunes pousses, et pour se nourrir il transperce les tissus du végétal avec son appareil buccal. La plante se trouve donc très affaiblie.
Les pucerons ne s’attaquent pas à une plante par hasard. Ils s’y attaquent soit parce que la plante est stressée, soit parce qu'elle est affaiblie naturellement dûe à une fertilisation insuffisante ou inadaptée, ou un terrain pauvre. C’est pourquoi je vous conseille vivement d’épandre au printemps l’Authentique Fertilisant Or Brun qui amende le terrain et nourrit vos plantes. Elles deviendront alors moins sensibles à leurs attaques.
Les plantes sont affaiblies aussi par le manque d’auxiliaires au jardin (coccinelles, guêpes, syrphes) qui sont des prédateurs naturels de ces insectes, ou encore par la plantation de capucines, fèves, ou œillets d’inde qui attirent naturellement les colonies de pucerons.
Le principal inconvénient des pucerons est que leur salive est irritante et toxique. Elle est responsable des crispations du feuillage. Une partie de la sève absorbée n’est pas digérée, elle est rejetée sous forme de miellat et favorise l’apparition de la fumagine, champignon sous forme de dépôt noirâtre.
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